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ELODIE

2/14/2017

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Après notre petit rituel d'échauffement individuel et de cercle de concentration, Valentina nous fait travailler un peu avec les yeux fermés.
Un meneur doit prendre la main du mené qui a les yeux fermés et qui doit suivre la direction dans laquelle le meneur l'emmène. Le meneur peut aller ou il veut et aller à la vitesse qu'il veut. On peut voir des différences entre chaque mené, il y en a très à l'aise qui suivent sans problème, sans « peurs » et sans se poser de questions, d'autres qui y vont avec plus de réticences, qui n'osent pas accélérer, qui ont peur de se cogner ou de cogner quelqu'un. C'est intéressant de voir différentes réactions au noir ou au fait de laisser le contrôle total de soi à une autre personne. Comme quoi la peur peut-être partout finalement.
On a reparlé de l'exercice de la veille de l'écriture automatique ou on devait écrire sans s'arrêter par rapport à des mots reliés à la peur.
On se souvient beaucoup des mots assez concret j'ai l'impression, on a eu tendance à oublier les mots plus abstraits.
Je me demande si on peut figurer facilement l'abstrait sur le plateau. C'est toujours le plus dur à représenter, du concret on peut en trouver, toujours, des situations concrètes de peur on peut les jouer, mais comment on travail l'abstrait ? Les concepts ? Les « peurs » plus internes par exemple ?
J'imagine assez facilement une scène d'un personnage qui a peur d'un rat et qui doit traverser un trottoir ou y'en a plusieurs. Mais un personnage qui a peur de la mort ? Ou la Peur au sens le plus grand du terme ? Ou même l'espace, la couleur de la peur ?
Ce que j'aime avec ce thème c'est qu'on peut tout faire, on peut travailler la micro-peur que tout le monde connaît comme la peur d'un animal ou la peur d'une rue noir, mais aussi les peurs plus « abstraites » comme la peur de la solitude, la peur de l'échec, et on peut aussi travailler sur des peurs plus collectives, reliés à des événements particuliers dans un contexte particulier comme des attentats.

L'après-midi avec Shona on est retombé un peu en enfance, un peu d'écriture automatique sur un souvenir de peur étant enfant ou de cauchemar, puis en faire le dessin.
On a parlé un peu de ces peurs, le noir revient beaucoup, est-ce qu'en fermant les yeux dans le noir ça aiderait à avoir moins peur ? C'est ce que Nour suggère, j’essaierai un jour !
C'est vrai ça pourquoi le noir est une couleur qui fait peur, parce qu'on voit pas ? On peut aussi rien voir en blanc si on est ébloui par une lumière, ou rien voir en bleu quand on fait de la plongée profonde par exemple. Peut-être que c'est aussi parce que plein de choses dangereuses se passent la nuit donc le noir est ancré chez nous comme un élément de peur.
Ensuite on a fait une impro à 4 mélangeant ces souvenirs de peur, on a remarqué que la « peur » fait beaucoup plus peur et est beaucoup plus réelle quand elle est caché, une fois que ce qui symbolise la peur est révélé sur scène, cela devient moins intense, on peut en rire aussi.
Mais c'est bien aussi de pouvoir en rire, après avoir eu peur on en ri souvent.
Quand c'était pas une peur fondée bien sûr.

Après on a travailler un peu sur Tunis, Nour et Lilia nous ont décrit dans l'espace la Tunisie selon eux, après on a improviser avec Dylan cette retranscription, alors qu'on avait pas eu la même description, c'était intéressant de voir ce qu'on en avait retenu et ce qui ressortait pour nous deux.
Puis ils nous ont dessiné une carte de la Medina et on à parlé un peu des endroits considérés comme « dangereux » ou « effrayant », des visions différentes des gens par rapport à ça.
J'ai hâte qu'on aille à la Medina demain aprem et qu'on s'y immerge un peu car pour l'instant ça reste un peu confus comme j'y suis pas encore allé.
Sur le chemin du retour (on est revenu à pied-c'est bien comme ça on peut découvrir autrement la ville), j'ai pris une photo d'une mosquée et j'ai vu deux policiers arriver près de moi assez vite me demandant d'effacer la photo, eh bien je faisais pas la maligne, ça fait peur la police, alors qu'ils étaient sympa en plus. Mais c'est comme ça que c'est ancré dans nos têtes peut être.




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